Au Brésil, se prostituer est légal, pour autant que l’on soit majeur. Par contre, inciter, obliger ou aider une personne à se prostituer est un crime passible de 2 à 5 ans de prison. Cette peine augmente s’il s’agit d’une personne mineure, s’il y a violence ou maintient dans l’exploitation sexuelle dans un but pécunier. Les “maisons closes” sont donc illégales.
Les prostituées “indépendantes” n’ont par contre aucun droit puisque la profession n’est pas reconnue, ni réglementée. C’est pourquoi l’an dernier, le député brésilien Jean Wyllys, a présenté un projet de loi visant cette réglementation. Si cette loi est adoptée, les prostituées brésiliennes pourront bénéficier du statut de "professionnelles du sexe".
Avec l’arrivée de la Coupe du Monde et des Jeux Olympiques au Brésil, le député Wyllys estime que reconnaître des droits aux prostituées serait une façon de mieux les protéger pour enrayer le trafic d’êtres humains et mettre fin aux réseaux de proxénètes.